Le premier ministre du Canada Mark Carney et le président américain Donald Trump ont brisé la glace mardi à la Maison-Blanche.
Cette visite du chef libéral dans le Bureau ovale marque une étape importante dans les relations canado-américaines.
Écoutez l'ancien premier ministre du Québec et membre du conseil des relations canado-américaines, Jean Charest, faire le point avec Philppe Cantin au Québec maintenant.
Mark Carney a-t-il fait bonne impression?
«Je pense que M. Carney a atteint ses objectifs qui étaient somme toute modestes pour une première rencontre. On n'allait pas revenir avec une entente signée, mais c'est un premier pas qui est bien réussi dans la mesure où le ton était très bon et respectueux. Ils se sont entendus tous les deux sur des choses qui sont fondamentales pour l'avenir. D'abord, négocier sur la base de l'accord de libre-échange qui existe déjà. Ça, c'est extrêmement important...»
Avec toute l'incertitude créée avec le retour de Donald Trump, Jean Charest y voit plus que jamais une occasion pour le Canada de revoir son économie, son fonctionnement, son efficacité et même sa place dans le monde.
«ll est temps qu'on le fasse. On a été très complaisant dans le fond. On a eu de la chance, ça a été facile de vivre à côté des États-Unis, première économie au monde [...] On n'a pas été paresseux, c'est pas ça, mais ça a été facile, mais là, ce ne sera plus le cas à l'avenir. On ne peut pas compter sur les Américains comme on pouvait compter sur eux autrefois. Cette période-là, cette relation-là, elle est révolue.»