Israël laisse ouverte jusqu’à la mi-mai une fenêtre de négociations sur les otages avant d'aller de l'avant avec une extension de ses opérations militaires dans la bande de Gaza.
L'offensive approuvée par le cabinet israélien attendra après une visite du président américain Donald Trump dans la région la semaine prochaine.
Des dizaines de milliers de réservistes ont été mobilisés en vue de conquérir la bande Gaza.
Le premier ministre Benyamin Nétanyahou évoque une «opération musclée» et indique que la population sera déplacée pour sa protection.
Écoutez l'analyse de Thomas Juneau, professeur titulaire à l'Université d’Ottawa, spécialiste du Moyen-Orient, à La commission.
«C'est une occupation indéfinie, permanente. C'est toujours difficile à dire, mais certainement sur le long terme. On parle non seulement d'une occupation des zones frontalières entre Gaza et Israël, mais une pénétration un peu plus loin dans la bande pour la couper en cantons, si on veut, dans lesquels les 2,2 millions d'habitants de Gaza vont être confinés dans une situation humanitaire qui va être absolument horrible.»
«La différence entre l'époque et aujourd'hui, c'est Trump. Parce qu'il n'y a jamais eu un président américain qui a dit: "Je vais faire de Gaza un resort." Avant, ça semblait être le discours caricatural, marginal, bête et méchant de la droite israélienne, de l'extrême droite israélienne. Maintenant, on dirait que ça s'approche d'un discours dominant puisque c'est soutenu par le président des États-Unis.»