Le procès des cinq ex-joueurs d’Équipe Canada Junior accusés d'agression sexuelle a débuté cette semaine. Les jurés ont commencé à entendre vendredi la version des faits de la plaignante concernant des événements remontant à 2018, où les joueurs célébraient à London leur triomphe au championnat mondial.
Mais qu'est-ce que cette histoire a amené comme progrès dans le monde du sport?
Écoutez Patrice Brunet, avocat spécialisé en droit du sport, se pencher sur la question, samedi, au micro d'Élisabeth Crête. Il explique d'abord ce qu'est le mouvement du Safe Sport, engendré par les nombreux cas d'agressions sexuelles dans le milieu sportif.
«Il n'y avait pas un système vraiment pour recevoir des plaintes et il y avait une certaine complaisance dans certains milieux. Donc ce mouvement-là s'est mis en place. Le Québec a mis en place Le Comité de protection de l'intégrité, puis l'Office des plaintes. Donc, si un athlète ou quelqu'un dans le sport se sent maltraité, il peut déposer une plainte tout de suite.»