C'est nul autre que le chef d'État, le roi Charles III lui-même, qui viendra faire la lecture du discours du Trône le 27 mai prochain, donnant le coup d'envoi à la 45e législature du Canada.
C'est le premier ministre, Mark Carney, qui l'a personnellement invité.
Que penser de cette décision?
Écoutez le chroniqueur politique Dimitri Soudas réagir à la décision de Mark Carney d'inviter le roi Charles III à lire le discours du Trône.
«Le plus important, c'est d'avoir quelqu'un qui va lire le discours du trône et qui est capable de parler français», estime notre chroniqueur, qui décoche ainsi une flèche envers la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, qui est incapable de s'exprimer dans la langue de Molière.
«Je comprends que la monarchie, pour plusieurs, surtout au Québec, c'est une imposition pour d'autres, surtout à l'extérieur du Québec, c'est un symbole. En même temps, la monarchie offre un paquet d'éléments que potentiellement, si on était une république, on n'aurait pas. Par exemple, il y a la stabilité et la continuité. Il y a aussi des garanties constitutionnelles. C'est un symbole que le roi Charles va venir lire le discours du trône.»
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