Les quatre principales centrales syndicales du Québec promettent de se battre sans relâche contre le projet de loi 89, qui limite, disent-ils, le droit de grève et diminue le rapport de force des travailleurs pour les appauvrir.
Écoutez la présidente de la FTQ, Magali Picard, dénoncer une fois de plus le projet de loi 89 à La commission.
«On règle plus de 95 % de nos conventions collectives avec une poignée de main. C'est comme ça que ça se passe au Québec. Et depuis 40 ans, on est condamnés à s'entendre. On n'a jamais eu besoin de la présence du gouvernement, d'un ministre du Travail pour venir finir une convention, venir s'entendre sur une négociation collective. On a toujours trouvé une façon, une voie de passage. Donc, c'est un projet de loi qui est là pour faire plaisir au patronat, aux petits amis du parti, aux 1 % de riches. Il n'y a rien là-dedans pour les travailleurs.»