Une entente sur les minéraux critiques entre l'Ukraine et États-Unis a finalement été signée.
Cet accord est survenu après des semaines de négociations sur l'accès aux ressources naturelles ukrainiennes par les États-Unis.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était rendu à la Maison-Blanche à la fin février pour conclure un pacte à ce sujet, mais il était reparti bredouille après une altercation verbale avec le président Donald Trump et son vice-président J.D. Vance.
«Aucune dette, aucune aide» octroyée avant la signature ne fait partie du texte, selon des responsables ukrainiens cités par l'AFP.
Écoutez l'analyse de Justin Massie, professeur et directeur du département de science politique à l’UQAM et co-directeur du Réseau d'analyse stratégique, à l'émission La commission.
L'entente est-elle gagnant-gagnant?
«Beaucoup plus que l'entente initiale [...] Initialement, les États-Unis pouvaient contrôler l'extraction des ressources naturelles en Ukraine pour se repayer, entre guillemets, de l'aide militaire qu'ils avaient donnée. Donald Trump avait parlé de 350 milliards de dollars donnés par les États-Unis, ce qui est faux [...] [Et dans la nouvelle entente], c'est beaucoup plus paritaire [...] Et c'est seulement pour les futures extractions de ressources naturelles, de minerais, de pétrole, de gaz, donc ce n’est pas pour les actifs actuellement ou les mines ou les sites pétroliers ou de gaz naturel qui sont actuellement en usage en Ukraine. Donc, généralement, je trouve que c'est positif pour l'Ukraine cet accord-là.»