Le tourisme de la dernière chance consiste à visiter des régions reculées, des lieux qui sont appelés à disparaître en raison du réchauffement climatique, tels que la banquise qui fond, les ours polaires qui perdent leur habitat ou les glaciers qui disparaissent à vue d'œil.
L'industrie du tourisme de la dernière chance est en pleine expansion depuis quelques années.
Écoutez Jessica Leblanc en discuter avec Philippe Cantin, mercredi.
«La tendance est assez claire. C'est un tourisme qui va continuer d'exploser dans les prochaines années. Mais le paradoxe est immense. C'est qu'on veut voir ce qu'on est en train de détruire. Puis, en allant le voir, on accélère sa destruction.»
Est-ce que l'impact de nos voyages sur le réchauffement climatique signifie qu’on doit complètement arrêter de voyager?
Jessica a discuté à ce propos avec Sarto Blouin, un bourlingueur qui a visité 135 pays, pour comprendre le monde, et le documenter dans une série de chroniques publiées dans 12 tomes, intitulés Qui voyage ajoute à sa vie. Et il a une opinion nuancée à ce sujet...