Après la vive controverse suscitée par la hausse record de 5,9 % recommandée par le Tribunal administratif du logement (TAL) en janvier dernier, Québec change les règles du jeu. La ministre France-Élaine Duranceau annonce une refonte complète du calcul des hausses de loyer, qui aurait ramené l’augmentation de cette année à 4,5 % si elle avait été en vigueur.
Le nouveau système, plus simple, élimine le controversé « revenu net » du propriétaire et s’appuie désormais sur l’Indice des prix à la consommation et une période d’amortissement uniforme de 20 ans.
«C'est un pas dans la bonne direction à plusieurs égards. On souhaite que ça aille plus loin au niveau des travaux majeurs, mais aujourd'hui, on progresse.»