Dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), les joueuses en réserve ont des conditions salariales bien inférieures à ce qui est viable pour vivre à Montréal.
L’Association des joueuses de la LPHF reconnaît que ces conditions doivent évoluer, mais n’a pas encore annoncé de changements concrets.
Est-ce que les salaires évoluent dans la bonne direction, depuis la création de la ligue il y a 16 mois?
Écoutez Danièle Sauvageau, directrice générale de la Victoire de Montréal, discuter des disparités salariales dans la LPHF, à La commission.
Avec la perspective d’une expansion de la ligue, des discussions sont en cours pour améliorer le sort des réservistes.
La précarité touche aussi les joueuses sous contrat, comme Ann-Sophie Bettez, qui a dû assumer seule sa rééducation après une blessure, son contrat ayant expiré.
«On a présentement 28 joueuses qui sont en contrat avec trois joueuses réservistes. À 22 000$, c'est souvent des jeunes qui viennent tout juste de graduer des équipes du circuit universitaire. C'est des contrats de travail de six mois. Je pense que c'est bon aussi de le mentionner. Est-ce que ça pourrait être mieux? Tout peut être toujours mieux d'une certaine façon»