La Ville de Montréal menace le récupérateur de carcasses animales Sanimax de poursuite si l'entreprise ne se conforme pas à ses exigences en matière de nuisance olfactive.
La cible qui avait été fixée dans une entente, il y a un an, ne sera finalement pas atteinte par Sanimax dans les délais prévus.
La Ville exigeait la construction d'un centre d'entreposage et d'un système d'épuration d'air pour gérer les odeurs de son usine d'équarrissage, située dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies.
Malgré la nomination d'un médiateur par le gouvernement dans le dossier, les négociations entre les partis demeurent tendues.
Écoutez Martial Hamel, PDG de Sanimax, faire le point sur le conflit entre l'entreprise et les autorités municipales au micro de Patrick Lagacé.
«Ce qu'il faut comprendre, c'est que notre usine a été établie en 1958. À l'époque, Rivière-des-Prairies était au nord-est des raffineries et au nord-ouest des grandes installations industrielles. Il y avait une raison pour laquelle ça a été établi là à l'époque […] L'étalement urbain a fait en sorte que notre usine est totalement entourée de maisons présentement.»
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