Jean Boulet a présenté à l'Assemblée nationale le projet de loi 89, qui permet au ministre du Travail d'intervenir dans les grèves pour «protéger les besoins de la population».
La présidente de la CSN, critique ce projet, affirmant qu'il viole les décisions de la Cour suprême sur les droits de grève et promet de le contester juridiquement.
Le projet de loi est perçu comme une atteinte aux droits syndicaux et pourrait être jugé inconstitutionnel.
Écoutez Caroline Senneville, présidente de la CSN, réagir au projet de loi du ministre du Travail à La commission mercredi.
«Le ministre du Travail nous a jamais parlé de ça, ni à nous, ni aux employeurs. C'est un ministre du Travail qui se targue de faire du dialogue social et de nous mettre dans le coup, ce qui n'a pas du tout été le cas. Et ce, vraiment, on le déplore. Le coup de pied, il vient de le mettre dans les décisions de la Cour suprême [...] il y a une dizaine d'années, qui dit que les syndicats ont le droit d'exister.»