La crise du logement n'existe pas selon l'économise Ricardo Trajan. À son avis, le problème repose non pas sur les lois du marché, mais sur des propriétaires sans scrupules qui s'en mettent plein les poches.
Écoutez l'économiste politique et chercheur principal au Centre canadien de politiques alternatives à Ottawa présenter ce point de vue qu'il développe dans son ouvrage La classe locataire, mardi, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Mon argument, c'est plutôt que le terme crise n'est pas approprié pour caractériser ce qui se passe. Quand on parle d'une crise, ça nous fait penser que c'est quelque chose qui nous a pris par surprise, quelque chose qui affecte tout le monde de façon négative et, surtout, qu'on a tous intéressé à régler parce que ça, on veut que ça finisse. Ce n'est pas ce qui passe nécessairement avec la question du logement.»