Les joueurs des Kings de Los Angeles sont à Québec depuis deux jours et leur président est aussi du voyage.
Écoutez Luc Robitaille au micro de Mario Langlois, aux Amateurs de sports diffusés en provenance de Québec.
Après sa retraite de joueur actif, Luc Robitaille a eu l'opportunité d'apprendre la facette business du hockey. Il a pris son temps afin de gravir les échelons de l'organisation.
«Dans le temps, il fallait donner une personnalité à notre organisation, parce qu'à Los Angeles, il y a 11 équipes professionnelles. Ce n'est pas comme les autres villes. Donc, je m'étais concentré là-dessus. Ça m'a pris une dizaine d'années pour apprendre ce qu'il y avait à faire en arrière de la business.»
Source: Mario Langlois et Luc Robitaille/Cogeco media
Robitaille mentionne l'importance de la culture d'équipe et du leadership pour réussir dans un marché sportif compétitif comme Los Angeles.
«Le monde parle toujours de culture dans le monde du sport, mais il faut que tu vives la culture à tous les jours.»
La reconstruction
Les Kings sont en mode reconstruction. Ils ont laissé Jim Hiller en poste malgré la sortie hâtive des séries de la dernière saison.
«On aime bien notre équipe, en partie parce qu'on a beaucoup de bons joueurs, mais c'est tous des travaillants. Donc, je pense que ce ne sera pas facile de jouer contre nous autres. Cette année encore, on va avoir quatre jeunes qui devraient jouer dans notre équipe. Quatre nouveaux joueurs en plus des gars comme (Quinton) Byfield qui sont encore en train d'apprendre. On a encore une couple d'années... On a une chance de monter, puis de s'améliorer, puis d'être une équipe qui compétitionne pour la coupe Stanley.»
Un retour à Québec?
S'il y avait une autre expansion dans la LNH, est-ce que Québec devrait embarquer dans le processus?
«Oui, je pense que c'est important. Québec devrait toujours être là, parce que ça sera toujours une ville d'influence dans le monde du hockey. Mais ça prend une personne qui est le «lead». Ça prend le bon propriétaire qui veut avoir l'équipe, l'amener à Québec. Et puis, ils ont l'aréna, ils ont l'infrastructure, il peut y avoir un poste de télévision avec TVA et puis même avec le monde de Quebecor, ici. Les équipes, maintenant, ce n'est pas le même prix que c'était voilà sept ou huit ans, c'est sûr.»