La communauté maghrébine de Saint-Léonard, à Montréal, s'est réunie samedi soir pour demander une commission d'enquête sur le recrutement des gangs de rue, alors qu'un jeune de quatorze ans qui avait rejoint ces organisations est décédé en essayant d'attaquer un repaire des Hells en Beauce.
Écoutez Élisabeth Crête aborder le sujet, dimanche, lors de sa revue de presse à l'émission Même le week-end.
«Les gangs de rue ont les yeux particulièrement rivés sur la communauté maghrébine de Saint-Léonard. Pourquoi? Il y a plusieurs hypothèses. Entre autres, ce sont des jeunes un peu pris entre deux cultures, qui ont de la difficulté à avoir une appartenance à une communauté par rapport à une autre. Alors ce sont des jeunes peut-être plus vulnérables. Ils viennent parfois de milieux socioéconomiques plus difficiles. On leur fait de belles promesses, de l'argent facile, une communauté. Et le recrutement, ça commence dès l'âge de dix ou onze ans environ. Alors il y a des parents excessivement inquiets qui sont qui ont participé au rassemblement. Ils veulent être épaulés et savoir comment protéger leurs jeunes.»
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