Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) a récemment fait les manchettes pour avoir refusé des tests médicaux, comme des échographies, des prélèvements et des IRM aux patients qui ne sont pas déjà suivis à l’hôpital ou dont le code postal n'est pas montréalais.
Cette décision a été vertement critiquée par plusieurs médecins, dont des médecins de l'établissement.
Comment expliquer une telle situation? «Soyons très clairs, notre mission telle que tous les autres centres universitaires, c'est de donner des soins spécialisés à tous les Québécois. Et quand on regarde le CUSM, 35 % de nos patients proviennent de l'extérieur de Montréal. Et il n'a jamais été question de leur restreindre l'accès», a expliqué la présidente-directrice générale du CUSM, la Dre Lucie Opatrny.
Écoutez la gestionnaire au micro de La commission.
«En général, il y a une augmentation de la population vieillissante. On a connu, depuis deux ans, une augmentation de 20 % de nos volumes de laboratoire. Il faut voir si on peut rediriger les patients vers les bons services.»
«Il va falloir, au CUSM, qu'on fasse un petit peu mieux dans la communication quant à ce qu'on veut faire, c'est-à-dire être sûr que le bon patient soit au bon endroit.»