François Legault a fermé la porte dimanche à une plus grande participation des Premières Nations dans la gouvernance d’Hydro-Québec.
Le premier ministre a fait ces commentaires en marge de la désignation d’un barrage et d’une centrale électrique en l’honneur de Bernard Landry dans la région Eeyou Istchee en territoire traditionnel des Cris.
La semaine dernière, le chef de l’Assemblée des Premières Nations, Ghislain Picard, a demandé d’avoir un représentant autochtone au C.A. de la société d'État en plus de permettre aux communautés de devenir actionnaires. De son côté, Québec maintient vouloir conclure des ententes à la pièce.
Écoutez le chef de l’Assemblée des Premières Nations, Ghislain Picard, commenter les relations entre les communautés, Hydro et Québec au micro de Patrick Lagacé.
«On juge qu'il était venu le temps de passer à l'étude, éventuellement, de la possibilité pour les Premières Nations d'être détentrices d'actions au sein d'Hydro-Québec. Donc, on essaie d'innover [...] C'est une question de mise à niveau, je dirais, parce que le passé d'Hydro-Québec et sa relation avec les peuples autochtones n'a pas toujours été reluisant. Et évidemment, la donne a changé avec les projets de la Baie-James au milieu des années 70.»