Alors que Denis Coderre fait l’objet d’un article percutant dans le Journal de Montréal jeudi qui démontre ses problèmes financiers, on se questionne sur les conséquences qu’aura cette situation sur sa vie politique. Est-ce la fin?
Voici la question qui met la table à la discussion d’ouverture d’émission de La commission jeudi avec Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau.
«Je pense que c’est terminé pour lui. [...] Pourquoi? Parce qu’un candidat qui souhaite devenir chef d’un parti politique à l’Assemblée nationale, dont Revenu Québec lui réclame 66 000 dollars, je crois que ça entache énormément sa crédibilité.»
«On s’attend à quelqu’un qui soit impeccable au niveau de ses finances. D’autant plus que dans les scandales qui ont marqué le Parti libéral; les commandites. Lui, c’était un gros collecteur de fonds pour les commandites, puis jamais il ne s’est fait attraper. Alors tout le monde se demandait: "Est-il propre, n’est-il pas propre? Est-il 'clean', n’est-il pas 'clean'?". J’ai toujours entendu dans les corridors de l’hôtel de ville. C’était quelque chose qui le suivait partout.»