Pourquoi adopter un enfant à étranger alors qu'au Québec, il est possible de le faire.
Et les besoins sont criants.
Écoutez le témoignage de François Cormier, directeur de la programmation au FM93 de Québec, qui a adopté un enfant avec son conjoint.
Après trois ans de démarches, notre collègue et son conjoint sont devenus les parents officiels et légaux de leur fils.
Il témoigne de son expérience et met en lumière les défis des familles d'accueil et le besoin de stabilité pour les enfants.
«Il y a trois façons d'adopter. Vous pouvez adopter à l'international, vous pouvez adopter un enfant qu'un parent ne souhaite plus avoir. Mais ça, c'est extrêmement rare maintenant au Québec [...] L'autre façon, c'est la banque mixte, comme nous. Ce qu'on nous a dit, c'est que pendant dix mois, vous allez avoir des rencontres avec les parents biologiques. Notre garçon devait rencontrer deux fois par semaine ses parents biologiques parce qu'on ne savait pas à cette époque-là, si, je vais le dire comme ça, les parents allaient se renmieuxter [...] Donc il y a toujours un risque que l'enfant, pendant une certaine période de temps, reparte dans sa famille biologique. Et c'est ça qui fait la difficulté de trouver des familles d'accueil au Québec.»