Le service «Jeu : aide et référence» a annoncé lors de son plus récent bilan avoir enregistré une hausse de 21% des demandes d'aide en 2023-2024, comparativement à l'année précédente.
Près de 7000 personnes ont contacté la ressource à propos du jeu excessif, qu'il s'agisse de jeux vidéo, de cyberdépendance ou de jeux de hasard et d'argent.
Écoutez David Galipeau, intervenant et adjoint à la coordination des services en dépendance, faire le point.
Avez-vous, ou avez-vous déjà eu, des problèmes de dépendance?
«Les gens vont jouer pour s'échapper. On voit souvent dans nos interventions que le jeu n'est pas nécessairement le cœur du problème, mais plutôt un symptôme. Donc les gens vont vivre des problématiques de santé mentale, ils vont vivre des difficultés relationnelles avec leurs proches, leur compagnon amoureux. Et pour gérer ces difficultés-là, pour continuer à avancer dans la vie, ils vont se distraire. Quand ils ne vont pas trouver d'autres moyens de gérer ces difficultés, l'habitude du jeu va embarquer.»