Le conflit s'envenime entre les hôteliers et le syndicat. Alors qu’une menace de grève plane, Montréal est en pleine saison touristique et cette fin de semaine s'annonce particulièrement achalandée, avec le festival de musique Osheag, le festival FIERTÉ et l’Omnium Banque Nationale.
Les hôtels pourraient-ils faire un «coup d’éclat» samedi ou dimanche? Et aussi, comment ces travailleurs se préparent-ils en amont d’une fin de semaine occupée?
Écoutez Éric Hamel, président-directeur général par intérim de l'Association hôtelière du Grand Montréal, brosser le portrait de la situation, samedi, au micro de Jeffrey Subranni.
«On s'attend à ce que ce soit quand même relativement un week-end où on va focaliser sur nos voyageurs, nos vacanciers qui viennent à Montréal. On a eu plusieurs déroulements avec notre syndicat cette semaine, nos hôteliers sont aux tables de négociation. Donc on n’anticipe pas, en fin de semaine, beaucoup de moyens de pression parce que le syndicat a annoncé avoir une journée de grève coordonnée parmi tous les membres le 8 août.»
Il rappelle ensuite les principales revendications des hôteliers. La première concerne ce qui est normatif, donc les conditions de travail au niveau de l'organisation.
«Ça a très bien été, on a eu de belles discussions avec nos syndicats. Évidemment, le côté monétaire, c'est là qu'on rentre dans le crunch de la négociation. Les demandes syndicales sont vraiment très, très importantes. On parle ici de 36 % d'augmentation sur quatre ans au niveau des salaires, on parle de bonification du programme de pension.»