L'avenir du transport en commun semble incertain au Québec, notamment en raison d’une « guerre » de financement entre Québec et les sociétés de transport.
Le journaliste de La Presse Maxime Bergeron, qui pose plusieurs questions sur l'avenir de la province en matière de transport en commun dans son son article On fait quoi après 2025 ?, brosse le portrait de la situation, samedi, au micro de Jeffrey Subranni.
Il explique d'abord pourquoi le manque à gagner en transport en commun est évalué à 561 millions dans le Grand Montréal d'ici 2025, un déficit pour lequel le gouvernement du Québec a accepté de verser 200 millions $.
«Depuis des années, il y avait toujours un petit peu de misère à boucler le budget. Mais pendant la pandémie, tout s'est écroulé parce que l'achalandage a chuté dramatiquement et les sociétés de transport se sont retrouvées devant un gouffre. Le gouvernement du Québec est venu, avec une aide exceptionnelle de 2 milliards $, pour maintenir l'offre. Mais aujourd'hui, l'achalandage revient à des niveaux prépandémiques. Donc c'est l'occasion de prendre un pas de recul, puis de se demander si le niveau de dépenses dans les sociétés de transport est approprié et si le gouvernement du Québec devait continuer à mettre une part d'argent aussi grande là-dedans.»