La parole semble maintenant se libérer au Parti libéral du Canada (PLC), alors que durant les derniers mois, les députés n'osaient pas remettre en question publiquement le leadership de leur chef Justin Trudeau.
C'est ce qu'explique le chroniqueur Philippe Léger qui explique, lundi au micro de Jeffrey Subranni, les raisons de ce phénomène.
«Depuis un an, les libéraux accusent 15 à 20 points de retard sur le Parti conservateur de Pierre Poilievre. Et ce qui est intéressant, c'est que le Parti libéral du Canada a perdu 10 à 12 points. Qu'est-ce que ça crée comme dynamique? Plusieurs députés s'aperçoivent que même s'ils se représentent, si le parti perd, comme lors de la partielle dans Toronto, ils vont perdre probablement dans les quatre coins du Canada. Leur job est maintenant en jeu. Donc, il se peut que, publiquement, ils remettent en question le leadership de Trudeau.»
Le chroniqueur ajoute que les taux d'approbation sont aussi catastrophiques pour Trudeau, et que ceux de Pierre Poilievre sont relativement bons.
«Et donc, quand on met tout ça ensemble, force est de constater que le temps de Justin Trudeau, comme chef du Parti libéral, comme premier ministre, est peut-être compté.»