François Dumontier, président et chef de la direction du Grand Prix du Canada, discute avec Mario Langlois des préparatifs de l'événement à Montréal, soulignant la complexité de l'organisation, de l'accueil des équipes à la préparation du circuit Gilles-Villeneuve.
Bien que cet événement ne dure qu'une fin de semaine par année, la préparation du Grand Prix nécessite beaucoup de doigté.
«C'est ma 30ᵉ année au Grand Prix et il y a encore quelques personnes qui me demande quel est mon deuxième emploi. Alors je leur dis : '' Écoute, non, ça prend vraiment une année à préparer le Grand Prix''.»
En compagnie de Mario Langlois, François Dumontier aborde également les défis technologiques et environnementaux de la Formule 1, notamment en ce qui a trait à l'objectif de neutralité carbone d'ici 2030.
Le président et directeur réagit également à l'arrivée d'un nouveau Grand Prix en sol nord-américain.
«On demeure la référence en Amérique du Nord, je pense. Quand on regarde l'histoire du Grand Prix à Montréal, c'est la 42ᵉ édition. Pendant ce temps, la F1 a tenté à plusieurs reprises d'aller aux États-Unis. On se souvient des Grands Prix à Détroit, à Phoenix, à Vegas, avant le Grand Prix de Vegas d'aujourd'hui, il y en a déjà eu un et ça n'a pas fonctionné. Ça a été difficile de vendre la F1 aux Américains. Et pendant ce temps-là, c'est nous qui avons tenu le fort ici, en Amérique du Nord. Moi, je pense qu'on va demeurer dans le Championnat du monde longtemps. Est-ce que les autres Grands Prix américains vont rester aussi longtemps? Ça reste à voir.»
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