Le glyphosate, l'ingrédient actif d'herbicides tels que le Roundup, affecterait notre réponse immunitaire, en perturbant notamment le fonctionnement de nos cellules immunitaires qui sont les premières à monter au combat lorsque survient un virus. Autrement dit, le Roundup affaiblit pas mal plus que les mauvaises herbes… C’est ce que démontre du moins une étude publiée par un chercheur de l'Université Laval.
Écoutez Martin Pelletier, auteur principal de l'étude, chercheur de l’axe des Maladies infectieuses et immunitaires au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et professeur-adjoint au département de microbiologie-infectiologie et d’immunologie de l’Université Laval au micro de Patrick Lagacé sur cette nouvelle étude.
«Ce qu'on a fait, c'est qu'on a seulement pris des doses de glyphosate qu'on détecte chez les gens la population générale parce que la plupart des gens, 80 % de la population, ont du glyphosate dans leurs fluides biologiques. On a mis ce glyphosate sur nos neutrophiles et on a vu une activation de ces cellules immunitaires. Il est encore trop tôt pour dire s'il y a une cause à effet et que ça va causer une maladie, mais ça indique sûrement qu'il faut faire plus d'études pour essayer d'établir ce lien.»