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Les agences de placement en santé

«On n'est pas contre l'élimination des agences, mais on la veut progressive»

«On n'est pas contre l'élimination des agences, mais on la veut progressive»
Un couloir d'hôpital / Getty Images

Des médecins de la Côte-Nord craignent les impacts de la loi qui met fin aux recours aux agences de placement dans le milieu de la santé.

On en ressent déjà les effets concrets dans cette région du Québec.

Pour en discuter, l'animateur Patrick Lagacé discute avec le Dr Youssef Ezahr, président du conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CISSS de la Côte-Nord.

«On a à peu près 40 à 50 % de main-d'oeuvre indépendante dans les soins critiques. Les soins critiques pour tout le monde, c'est les urgences, les unités d'hospitalisation... Et lorsqu'on a 50 % de notre main-d'oeuvre qui disparaît du jour au lendemain, parce que c'est ça qui va se produire à partir de dimanche... On avait des agences qui étaient récurrentes, qui, malheureusement, vu qu'on les a appelées tardivement pour faire des contrats de gré à gré. Ils ont pris d'autres contrats dans le Nord ou ils ont pris des contrats autour de leurs domiciles. Donc l'impact, c'est des transferts de patients.»

Ces travailleurs d'agence ne sont pas de la Côte-Nord.

«Ils viennent des grands centres de Montréal, de Québec. On a une démographie qui est dans le négatif au niveau de la croissance. On n'arrive pas à avoir la même quantité de travailleurs comme vous à Montréal. Donc, c'est souvent des gens de Montréal qui embarquent dans des agences et qui viennent travailler chez nous en région éloignée.»

Le Dr Youssef Ezahr

«On n'est pas contre le principe de ce que le ministère veut faire. On n'est pas contre l'élimination des agences à long terme, mais on la veut progressive, comme ce qui est dans la loi. Le progressif, c'est 2026, pas 2024. En mettant l'ajustement des tarifs, on perd toute attractivité en région. Et donc ces agences-là auraient soit autour de leur domicile ou bien partent dans le Nord parce qu'il y a une exception.

«Donc ce que ce qu'on demande, c'est, soyons un petit peu pragmatiques, c'est le nouveau mot maintenant dans la politique, donc d'être pragmatique. Soyons réalistes pour notre région en tant que tel.»

On écoute le Dr Youssef Ezahr...

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