L'ancien joueur des Canadiens de Montréal, Cédric Paquette, vient de terminer une deuxième saison dans la KHL.
Celui qui joue pour le Dynamo de Moscou vient parler avec Mario Langlois du calibre de jeu, du choc culturel... et de l'absence de guerre.
La ville de Moscou: «J'ai vraiment aimé ça pour vrai. C'est sûr que c'est une grosse ville, C'est un peu comme New York, mais en Russie. C'est vraiment beau à voir.»
Le calibre de jeu: «C'est un très bon calibre. Ils disent que c'est la deuxième meilleure ligue au monde, puis je le crois. C'est pas trop différent (plus de patinoire olympique). C'est une bonne ligue. C'est sûr que ce n'est pas la Ligue nationale, mais c'est vraiment une belle ligue.»
Le plus gros choc culturel: «C'est facile. La langue. Je ne m'habituerai jamais. Tu vas à l'épicerie, tu ne comprends rien. Google translate... Tout est différent. Le style de vie, la manière dont le hockey est géré.»
La gestion du hockey: «Les propriétaires des équipes ne connaissent pas vraiment le hockey et ils veulent avoir le choix sur tout ce qui se passe. Le propriétaire rentre dans le vestiaire: "Lui, il ne joue pas ce soir.'' Il y a meeting après meeting. C'est vraiment vieux jeu...Le camp d'entraînement dure presque deux mois.»
La guerre en Ukraine vue de Moscou: «Si personne ne m'en parlait, je ne pourrais pas savoir qu'il y a une guerre en ce moment. C'est plate à dire, mais là-bas, tu ne vois rien passer. Tu ne peux pas savoir quand tu marches dans les rues de Moscou qu'il y a une guerre.»
On écoute Cédric Paquette...
Source: 98,5 FM Montréal
Source: Dynamo de Moscou / KHL