Des histoires cauchemardesques par rapport à des enfants de la DPJ font présentement les manchettes, entre autres, dans La Presse. On y apprend que c’est plus de 20% des installations qui hébergent des enfants sous la protection de la jeunesse au Québec qui sont en mauvais état.
Écoutez Brigitte Garceau, députée de Robert-Baldwin pour le Parti libéral, porte-parole de l’opposition officielle pour la protection de la jeunesse et avocate en droit de la famille, au micro de Patrick Lagacé.
«C'est sûr qu'en Commission Laurent, on avait eu des discussions et on avait même eu des recommandations: c'était la mise en œuvre d'un chantier d'états généraux, pour faire vraiment une révision de toutes les installations, parce qu'il y a des grandes rénovations à faire», soutient Brigitte Garceau.
«On le voit, comme le mont Saint-Antoine, c'est aberrant, il n'y a personne qui devrait habiter là. C'est ça l'enjeu. C'est ça le problème. Il faut faire les choses, il y a des urgences et on le constate qu'il y a un manque de sentiment d'urgence, d'agir pour protéger nos enfants et leur donner quand même des vies, des lieux d'habitation convenables, raisonnables. On est loin du raisonnable en ce moment.»
«On est en train de protéger le système, la structure, au détriment des droits des enfants.»