Jocelyn Thibault a annoncé, jeudi, sa démission du poste de directeur général de Hockey Québec, fonction qu'il occupait depuis deux ans et demi.
Le principal intéressé le reconnait: il ne s'attendait pas à créer une telle onde de choc, mais son but était effectivement de passer quelques messages.
«Qu'on arrête de faire de la politique avec notre sport, a-t-il lancé au micro de Mario Langlois. C'est le message qu'on doit retenir de tout ça. On se doit de faire du hockey. On se doit de mettre en place une saine gouvernance. On se doit de placer des gens de finance dans les départements de finance et les gens de hockey dans des rôles de hockey. On se doit de placer partout au Québec les gens qui vont faire avancer les choses. Il y a plein, plein, plein de gens qui font du hockey pour les bonnes raisons. C'est super.
«Mais au niveau de la gouvernance, c'est super important de mettre les gens aux bonnes places, au bon rôle. Et puis, quelque part, il faut organiser notre hockey pour rendre le meilleur service possible à nos jeunes et tasser, mettre de côté les considérations politiques qu'on peut vivre dans le hockey depuis tant d'années.»
On écoute Jocelyn Thibault...