Le Devoir présente ces jours-ci un dossier d'enquête sur les immigrantes qui sont de plus en plus nombreuses dans les maisons d'hébergement pour victimes de violence conjugale, au Québec.
Plusieurs de ces femmes ne peuvent pas dénoncer leur agresseur par peur de perdre leur statut d’immigrante au Canada.
Écoutez Sarah Champagne, journaliste au quotidien Le Devoir. Elle a piloté ce dossier avec l’aide de son collègue Félix Deschênes.
«Il y a énormément de peur. Je pense que c'est un sentiment généralisé quand on parle de violence conjugale. Mais, pour les femmes immigrantes, elle est encore plus accentuée.»
Précisions que les femmes immigrantes sont majoritaires dans plusieurs des maisons d’hébergement situées un peu partout dans la province.
Leur proportion atteint 69% dans les maisons du Regroupement à Montréal.
Leurs démarches journalistiques de plusieurs mois ont mené à une série de quatre textes et un balado de quatre épisodes au titre évocateur, À double tour.