La ministre du Tourisme Caroline Proulx et le PDG du Parc olympique Michel Labrecque sont avec nous pour discuter de cette annonce: le gouvernement du Québec investira 870 millions de dollars pour remplacer le toit et l’anneau technique du Stade olympique, une décision longtemps reportée, mais voilà que le gouvernement de François Legault décide d’aller de l’avant.
Écoutez-les s’entretenir avec l’animateur Philippe Cantin.
«Ceux qui préconisent l'idée de démanteler et de déconstruire le Stade olympique, minimalement, c'est 2 milliards de dollars», soutient la ministre, d’emblée.
«C'est une décision qui est mature et qui est réfléchie. Il y a un potentiel énorme à travers le stade pour l'est de Montréal. Mais pour tout le Québec également. Ce qui est important de dire, c'est que ces provisions de sommes-là, je suis quand même ministre du Tourisme depuis les cinq années et demie, ont été provisionnées au fil du temps. Déjà 100 % des sommes que j'ai annoncées ce matin sont déjà toutes réservées pour le stade.»
Et pourquoi ne pas avoir de toit mobile?
«On ne peut pas mettre un toit par-dessus qui va s'ouvrir d'autres façons que l'approche de Monsieur Taillibert», répond M. Labrecque.
«Monsieur Taillibert l'a fait dans une petite piscine dans le 12ᵉ arrondissement, la piscine Carnot Charles de Gaulle, huit fois plus petite. Quand on a reproduit ça, c'était un prototype, ça a déchiré, ça n'a pas fonctionné. [...] On avait des soucis de fibre de verre, donc on a abandonné cette idée-là d'une toiture parce que si elle devait être rétractable comme à Vancouver, à Varsovie, au Mercedes-Benz Stadium, tous les stades qu'on a étudiés, c'est à l'horizontale. Il faudrait couler des pieux mètres des structures de métal. On a oublié ça. Un pont roulant, on a oublié ça.»
