Laisser les enfants faire des jeux risqués, comme s’amuser en hauteur, avec le feu ou même avec un couteau, serait bénéfique pour eux. C’est la conclusion d’un document publié cette semaine par la Société canadienne de pédiatrie.
Mais l'enjeu en vaut-il la chandelle? Sarah Hamel, psychoéducatrice et autrice des livres Le Ti Pou d’Amérique, se penche sur la question, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
Les parents un peu trop protecteurs pourraient avoir un impact négatif sur l'estime et la confiance de leur enfant à long terme, affirme-t-elle.
«Imaginez justement que vous êtes en train de découvrir votre environnement. Il y a toujours quelqu'un qui dit ''Attention'', ''non'', ''ne fait pas ça''. Ça indique non seulement que l'environnement est dangereux, mais aussi que tu n'as pas les capacités nécessaires pour y faire face. Donc c'est sûr que ça a un impact sur le sentiment d'alarme et c'est anxiogène pour un enfant qui est en plein développement.»
Écoutez-la expliquer à quels moments, sur le plan historique, les parents sont devenus plus protecteurs...