Les organismes qui œuvrent dans le communautaire font tous le même constat: la situation n’a jamais été aussi critique au Québec.
Il y a de plus en plus de familles dans le besoin et leur profil n’est plus celui qu’on avait l’habitude de voir avant la pandémie.
La directrice générale de l’organisme Regroupement Partage, Audrey Renaud, s’inquiète d’une forme de normalisation de la pauvreté.
«Loin de moi l'idée de faire un topo politique ici, mais dans les gens qui fréquentent en ce moment les aides alimentaires d'urgence, eh bien il y a des grévistes et pas seulement quelques-uns. Il y en a des centaines par quartier de Montréal, des centaines de familles.»