Les parlementaires viennent de voter à l’unanimité pour la tenue d’une commission parlementaire pour simplifier le don d’organes.
Alors que l’émission Enquête révélait l’année dernière les problèmes du système lors de dons, on réalise aujourd’hui que même si on réussissait à augmenter le nombre d’organes reçus, les hôpitaux ne seraient pas en mesure de les récolter.
Écoutez l'interniste, intensiviste et président de la Mission du Dr Marsolais, Pierre Marsolais, aborder le tout au micro de Patrick Lagacé.
«Quand on voit le consentement comme étant une source de manque d'organes. C'est qu'on n'a pas compris. C'est pas un problème de consentement, c'est un problème de prendre les organes qui sont disponibles.»
On explique que les bons taux de récolte d'organes chez des gens qui malheureusement ont des accidents et chez qui on peut prélever les organes, surviennent lorsque les hôpitaux ont de bonnes infrastructures pour avoir un lit, avoir du personnel, etc.
«Il n'y a pas seulement les règlements, les infrastructures, il y a aussi l'humain, l'éducation.»