Les situations de conflits armés se multiplient depuis les dernières années, d’abord avec l’Ukraine et la Russie et maintenant avec Israël et le Hamas.
La négociation de la paix par voie diplomatique est-elle en chute libre? C'est la question sur laquelle se penche Ronald Hatto, professeur de relations internationales à l'Institut d'Études politiques de Paris, spécialiste des interventions de maintien de la paix, dimanche, à l'émission Même le week-end.
Selon le spécialiste, malgré le contexte actuel difficile, «qu'il s'agisse de l'Ukraine ou d'Israël et du Hamas», la diplomatie est toujours présente. «Au Qatar, on voit qu'il y a des tractations qui s'opèrent. Il y a des Iraniens qui sont là et d'autres acteurs qui sont au Qatar justement pour essayer de régler la situation.»
Il souligne toutefois ses inquiétudes face à un certain déclin de toutes les mesures non militaire dans la résolution des conflits, un phénomène qui lui «semble évident depuis quelques années».
La fin des opérations de maintien de la paix, «qu'on voit depuis 2014» notamment, est pour lui inquiétante, car il s'agit d'une facette de la diplomatie, «même si elle est un peu militarisée, c'est-à-dire que les Casques bleus ont des armes».
Écoutez-le discuter des causes et des répercussions de ce phénomène...