Des parents poursuivent pour 40 000 $ le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries parce qu’une enseignante a donné une note de zéro, dans un travail de français, à leur fille.
La nouvelle dévoilée par Radio-Canada fait aussi état d'une poursuite envers l'enseignante qui estime que l'adolescente a reçu cette note en raison d'un plagiat.
Philippe Cantin reçoit Cathy Thibault, une ex-enseignante et une ex-directrice d’école. Elle a enseigné pendant plus de 20 ans au secondaire et elle quitté le réseau en 2019. Quelle a été sa première réaction ?
«Beaucoup de stupéfaction. Depuis 15 ans, ce n'est plus comme dans notre temps et dans le mien. Quand on allait à l'école, avoir une note de zéro si on était absent pour une raison qui n'était pas justifiée... Évidemment, si on avait plagié. La note zéro, c'était plus facile de la mettre qu'aujourd'hui.
«Pour mettre zéro à un jeune, aujourd'hui, il faut se lever de bonne heure. Même s'il est absent et qu'il ne voulait juste pas faire l'examen... Même s'il ne s'est pas présenté... Je ne peux pas lui mettre zéro.»
Et qu'est-ce qu'on met comme note? Dix? Vingt?
«On lui donne une double chance, une triple chance, une quadruple chance... C'est très long.»
On écoute Cathy Thibault...