Quels compromis êtes-vous prêt à faire pour l'environnement?
L’animatrice Marie-Eve Tremblay en discute avec Louise Hénault-Ethier, directrice du Centre Eau Terre Environnement, prof associée chez Institut national de la recherche scientifique.
«Il est temps de se trouver des activités qui sont plus respectueuses de notre climat. Ça passe par des adaptations. Par exemple, la F1 va possiblement migrer vers des voitures électriques. Cela dit, ces courses impliquent de nombreux déplacements dans le monde. On peut certainement trouver d’autres moyens de se réjouir, qui sont en phase avec la nature.»
Au Québec, l’an dernier on dénombrait 234 000 motoneiges ainsi que 444 000 véhicules tout-terrain et autoquads biplaces immatriculés.
Transports Canada recensait 27 300 permis d’embarcation de plaisance dans la province. La quasi-totalité de ces véhicules et embarcations émet des émissions de gaz à effet de serre.
Selon la documentation du MTQ, le secteur des transports représentait près de 36% des émissions de gaz à effet de serre de la province en 2018.
Mais même si on met ensemble les motoneiges, les motocross, les quatre-roues, tous les véhicules hors route, on n’a même pas 6% des émissions de GES.
Les feux d’artifice
Quant à l'International des Feux Loto-Québec de Montréal, l’événement est responsable de plusieurs journées de mauvaise qualité de l’air, année après année.
Le magazine scientifique Québec Science notait en 2020 que l'exposition à la poussière de métaux qui se dégage des feux d'artifice peut donner mal à la tête et rendre la respiration difficile.