Québec, Ottawa et plusieurs mairies de villes du Québec ont annoncé qu’ils retiraient leurs publicités de Facebook et d'Instagram.
Quels seront les impacts réels de cette décision, à la fois sur les entreprises et sur les géants du web? Luc Dupont, professeur de communications à l'université d’Ottawa, spécialiste en marketing et publicité, décortique le tout, dimanche, à l'émission Même le week-end.
Il rappelle d'abord la puissance de Facebook et de Google. «Dans le cas de Facebook, c'est 30 millions de comptes. On est à peu près quoi, 40 millions de Canadiens ? Si vous excluez les plus jeunes, ça vous donne une idée de la force de Facebook. Et évidemment, dans le cas de Google, qui n'a pas besoin de présentation, c'est littéralement la porte d'entrée d'Internet.»
Aussi, malgré une certaine résistance au Québec, le Canada anglais ne semble pas suivre la tendance. «Compte tenu de ce qui se passe actuellement, si on veut en tout cas faire front commun, ce n’est pas totalement convaincant», souligne M Dupont.
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