Sandra de Montigny en est venue à incarner le combat des personnes qui ne veulent pas éterniser le supplice de vivre avec une maladie comme l’Alzheimer.
Cette dernière veut pouvoir donner des directives anticipées pour recevoir l’aide médicale à mourir quand elles ne pourront plus le faire lucidement.
«Je suis consciente que mon état dégénère et on ne sait jamais à quelle vitesse ça va aller. Il y a quand même un risque potentiel que ça ailler plus vite que ce que je pense et que je puisse pas être capable de consentir avant qu'on arrive là...»
Rappelons qu'un projet de loi adopté à Québec va encadrer le protocole d'aide à mourir. Mais certaines dispositions pourraient ne pas être applicables avant deux ans.
Elle a été invitée par la ministre Sonia Bélanger à participer à des discussions en comité aux critères pour les paramètres.
Personnellement, elle a identifié deux balises qu'elle ne veut pas franchir...
- Ne pas reconnaître un de ses enfants.
- Ne pas vivre avec l'incontinence
On écoute Sandra de Montigny...