Un nouvel article médical publié dans le Journal de l’Association médicale canadienne révèle que l’hormonothérapie devrait être prescrite plus souvent aux femmes de 60 ans et moins qui ressentent des symptômes de ménopause.
Écoutez la chroniqueuse Maude Goyer en discuter avec l’animateur Patrick Lagacé.
Selon Maude Goyer, cette méta-analyse démontre que maintenant, on sait qu'il y a suffisamment d'experts et d'évidences pour peser les risques et les bénéfices pour s'assurer que l'hormonothérapie est sécuritaire.
«Encore une fois, la santé des femmes n'est pas prioritaire, dit-elle. C'est une autre preuve que les femmes ont payé trop longtemps. Ça reste qu'à la base, l'hormonothérapie, quand une femme a des symptômes de ménopause, devrait être considérée, devrait être prescrite. Et c'est ça la différence avec cette étude-là, c'est que là, on va arrêter de faire peur aux femmes. Avec une étude qui remonte aux années 90.»
Elle fait référence à l'étude WHI, que tous les spécialistes et tous les experts en hormonothérapie connaissent, parce que cette étude a créé un précédent et qu’elle était encore citée en 2023.