Maxime Pedneaud-Jobin, l'ancien maire de Gatineau, s'y connaît en inondations.
Durant son mandat de maire, il a vécu la gestion de crise de près en raison de deux inondations majeures, en plus d’une tornade.
Au micro de Patrick Lagacé, il explique comment ces périodes ont été des tâches difficiles pour lui et ses collègues. Et même après l'état d'urgence.
«Ça, c'est dur. Quand tu n'est plus dans l'urgence. Quand tu te retrouves tout seul dans ta maison... Il y a des gens qui ont souffert, en fait, plus après la période de crise que pendant.»
Il estime aussi que certains citoyens ne peuvent quitter des zones potentiellement inondables en raison de l'incapacité financière de le faire.
En revanche, il note que le gouvernement n'est pas prêt à faire face aux nouvelles réalités.
«À l'été 2018, on a eu trois des cinq pires pluies dilluviennes des 100 dernières années. C'était des milliers de sous-sols inondés. Mais personne n'avait tort...
«La rue était aux normes. La maison était aux normes. Tout était aux nomes, mais la norme, elle ne marche plus! Ça prend des tuyaux plus gros. Ça prend une capacité pour absorber l'eau qui est plus grande. Il faut changer toutes nos infrastructures dans nos quartiers.»
On l'écoute...