Une nouvelle étude de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec révèle, sans surprise, que l’abordabilité des maisons unifamiliales s’est détériorée dans toutes les régions du Québec au cours des 10 dernières années.
Écoutez le directeur du service de l’analyse du marché à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, Charles Grant, vendredi, à Lagacé le matin.
Les constats de cette étude régionale soulignent de «grandes disparités» entre les régions du Québec, mais une «problématique» commune frappe les premiers acheteurs.
Pour la région de Montréal, obtenir une mise de fonds suffisante, «ça représente environ presque 10 ans ou plus de 10 ans» d'épargne, «pour pouvoir accéder à la propriété»
Selon le directeur, il est désormais difficile d'acheter sans l'aide des parents ou de proches.
«[Les premiers acheteurs] doivent se faire aider. Il y a peu de premiers acheteurs maintenant, à moins d'avoir des revenus suffisants [...] qui peuvent acheter sans le support des proches ou des parents. Soit par don ou soit par l'entreprise de l'héritage.»