On aborde la question délicate et fréquente des grands-parents qui perdent le contact avec leurs petits-enfants contre leur gré: un phénomène qui touche environ 1 200 membres d'une association de grands-parents du Québec.
Me Luc Trudeau insiste sur le droit de l'enfant à maintenir ces liens intergénérationnels, une richesse pour leur développement.
Écoutez à ce sujet l'avocat en droit de la famille et Claire, qui n’a pas vu son petit-fils pendant 3 ans, jeudi, au micro de Marie-Eve Tremblay.
«Dès le début de ma pratique, il y a 42 ans, je représentais beaucoup d'enfants en chambre de jeunesse et j'ai réalisé à quel point les parents étaient parfois dysfonctionnels, lorsqu'on est visé par la Loi sur la protection. Et il y avait un dénominateur commun quand je représentais mes jeunes enfants: c'était l'importance des grands-parents. »
Claire a témoigné avoir perdu contact avec son petit-fils pendant trois ans à la suite de la séparation des parents, décrivant un «deuil relationnel».
Elle a retrouvé son petit-fils grâce à des démarches judiciaires et aux ressources de l'Association des grands-parents.
Son conseil principal est de ne «pas rester inactifs» pour préserver ce «lien de vie».
«Aimer ses petits-enfants, c'est pas un privilège, mais un lien de vie».