Luc Mathieu, président de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), a fait une sortie publique pour dénoncer le fait que les Québécois «n'en ont pas assez pour leur argent en matière de soins infirmiers».
Il estime que l'organisation actuelle du travail est inefficace: environ 40 % des activités des infirmières et infirmiers pourraient être faites par d'autres intervenants, comme les infirmières auxiliaires ou les préposés.
En d'autres mots, l'OIIQ souhaite que l'on modernise l'organisation du travail pour que les infirmières puissent travailler au maximum de leurs compétences et se concentrer sur des tâches essentielles.
Écoutez Luc Mathieu, président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, à ce sujet, jeudi, à La commission.
«Il y a comme une force d'inertie qui s'est installée, tu sais, les humains, puis les infirmières et les infirmiers, puis les organisations n'échappent pas à ça: ils ont peur, ils n’aiment pas ça, le changement, mais on serait dus pour organiser ça. Les activités infirmières qu'elles peuvent faire. Ça, ça a été élargi en 2002, avec la loi 90, ça fait 23 ans de ça. Puis je parlais avec des infirmières la semaine dernière, puis elles disaient: ''Bien, chez nous, ce n’est pas encore actualisé". On n'est pas allé au bout des objectifs de cette loi-là.»