Des citoyens du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal s'inquiètent de la centralisation des ressources en itinérance. La Presse souligne que l'organisme CAP Saint-Jacques, qui fait l'objet d'un projet de modernisation de ses installations, est au coeur de l'enjeu.
L'organisme gère trois ressources pour un total de 350 places, mais souhaite que ses services soient concentrés sur un seul site à compter de 2030.
Écoutez la chronique de Luc Ferrandez à ce sujet, mardi, au micro de Patrick Lagacé.
Il souligne comprendre l'inquiétude des citoyens.
«Il est temps que les élus changent de discours. L'itinérance a changé. [...] Il y a des voleurs, des bums, des bandits, que tu ne pourras jamais réformés. [...] Donc, il y a des bums et du monde qu'on peut réhabiliter. Réhabilitons ceux qu'on peut réhabiliter et les bums, occupons-nous-en, mais pas dans le milieu résidentiel. Quand est-ce que vous allez comprendre que leur nombre et leur niveau de problèmes a atteint une limite qui dépasse la capacité d'accueil d'une rue résidentielle.»