La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) craint que le discours de Québec sur les seuils d'immigration ne fasse qu'amplifier la haine et la méfiance envers les personnes immigrantes.
En conférence de presse mardi, la FTQ a affirmé que cette baisse alimente la précarité, l'exclusion et les tensions sociales.
Les syndicats plaident pour plus de stabilité, plus de francisation et moins de statuts temporaires.
Écoutez Denis Bolduc, secrétaire général de la FTQ, parler de cet enjeu au micro de Patrick Lagacé, mercredi.
«Je m'inquiète actuellement du ton, du discours pris pour justifier l'établissement de seuil. [...] On prend des raccourcis pour se justifier, on a tendance à faire porter le poids des problèmes sociaux sur les dos des personnes immigrantes. [...] Ça, ça crée jusqu'à un sentiment de méfiance et même parfois de haine envers les immigrants et ça, ce n'est pas bon.»