Dominique Pelicot purge actuellement une peine de 20 ans de prison en France après avoir été reconnu coupable en décembre d'abus sexuels sur son ex-femme, Gisèle Pelicot. Il la droguait à son insu, pour que d'autres hommes puissent la violer. Un an après le procès, Urbania a mené une enquête, en publiant une annonce sur un site web de rencontre, dans laquelle un homme offrait les services sexuels de sa conjointe, endormie.
La démarche: est-ce qu'une affaire Pelicot pourrait survenir au Québec?
À la grande surprise de l’équipe d’Urbania, beaucoup d'hommes ont répondu à l'annonce fictive.
L’enquête paraîtra ce samedi dans le Micromag Urbania.
Écoutez le journaliste Hugo Meunier et la réalisatrice Cloé Giroux, qui expliquent leur démarche et racontent ce qu'ils ont découvert dans cette enquête, à l'émission de Patrick Lagacé, jeudi.
«Je ne m'attendais vraiment pas à ce que ça fonctionne à ce point-là. ll y a eu vraiment plusieurs réponses. Et c'est ça un peu qui est troublant. En 48 heures, je pense qu'on était rendus à une centaine de réponses.»
«Pour être frontal, ce qu'on faisait, c'est on disait qu'on allait lui donner 3-4 somnifères et qu'elle n'allait jamais se réveiller. Donc, c'était assez clair, qu'elle n'était pas consentante puis qu'elle dormait. C'était l'absence presque totale de remise en question sur le consentement. C'était assez choquant.»