La très longue enquête sur les fuites à l'UPAC, qui avait mené à l'arrestation du député Guy Ouellette, n'aboutira finalement à aucune accusation.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales a fait savoir qu'il n'était pas en mesure d'identifier, hors de tout doute raisonnable, la source de la fuite et de porter des accusations.
Écoutez notre collègue Paul Arcand, qui a suivi de très près la saga, réagir vendredi à Lagacé le matin.
«C'était prévisible, c'était écrit dans le ciel. Une enquête qui dure et qui dure prouve une chose, c'est qu'on tourne en rond, qu'on lance des lignes et on n'est pas capable d'attraper le poisson [...] Ça a mené à l'arrestation illégitime, pratiquement illégale de Guy Ouellette [...] Ça a sali les réputations, ça a scrappé des carrières...»
Écoutez également celui qui a été le principal concerné par cette enquête, et qui en a souffert le plus, Guy Ouellette, ancien député libéral de Chomedey, à Lagacé le matin.
«Ça a détruit ma vie, celle de ma conjointe [...] toutes les vies collatérales qui ont été ciblées par les dirigeants de l'UPAC [...] C'était un but politique.»