Le gouvernement de Mark Carney s’apprête à donner son aval à deux projets majeurs d’infrastructures, dont l’agrandissement du port de Montréal à Contrecœur.
L’autre est la construction de nouvelles installations portuaires à Churchill, au Manitoba.
Ces investissements visent à accroître la capacité du Canada à exporter vers l’Europe, à diversifier ses marchés et à réduire sa dépendance commerciale envers les États-Unis.
Présentés comme essentiels à la compétitivité du pays, ils devraient aussi accélérer les échanges avec des partenaires européens tels que la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Ces projets illustrent la volonté du premier ministre canadien de tenir sa promesse électorale d’approuver rapidement les projets d’intérêt national.
En ce qui concerne Montréal, pourquoi veut-on construire une sorte d'annexe au port à environ 70 kilomètres de la métropole québécoise?
Écoutez l'analyse de Luc Ferrandez à l’émission de Patrick Lagacé, mercredi.
«Pourquoi? Pour rien. Juste pour faire un grand projet. J’exagère un peu. Le Port de Montréal veut faire cette extension à Contrecœur depuis au moins dix ans. Ils ont réussi à aller chercher 65 millions $ au gouvernement du Québec. Après ça, ils ont eu 300 millions $ de la Banque de développement du Canada, mais ils ne sont pas arrivés à obtenir des investissements privés dont ils auraient eu besoin pour clore leur projet. Parce que ce n'est pas un bon projet…»