Une étude démontre que 20% des vidéos sur TikTok, abordant la santé mentale, détiennent de l’information erronée.
L'équipe du Département de psychiatrie et d’addictologie de l’Université de Montréal sonne l’alarme quant à la mésinformation et la désinformation sur les réseaux sociaux et propose des solutions concrètes.
Parmi les thèmes les plus mis à mal, on compte les troubles neurodéveloppementaux, comme l’autisme et le trouble du déficit d’attention avec hyperactivité.
Écoutez le Docteur Alexandre Hudon, psychiatre et professeur adjoint à l’Université de Montréal, au micro de Jean-Sébastien Hammal.
Dans le cadre d'une étude, l'équipe a analysé 1000 publiées sur TikTok en anglais, en français ou en espagnol et provenant de plus de 16 pays.
«Condenser une explication d'un trouble psychiatrique très complexe en 20 secondes, c'est un peu complexe, mais on peut le faire. [...] On voulait juste donner des recommandations aux professionnels de la santé ou à toute autre personne qui veut faire des vidéos de ce style sur des plateformes internet.»