Au moment où la malnutrition atteint des niveaux très inquiétants dans la bande de Gaza, le président américain Donald Trump a annoncé, lundi, la mise en place éventuelle de centres de distribution alimentaire dans l’enclave palestinienne. Par ailleurs, Ottawa ajoutera 30 millions de dollars à son financement humanitaire pour les Palestiniens.
Il fait préciser que l’ONU ainsi que certaines ONG ont signalé un risque de famine généralisé parmi les deux millions d'habitants de la bande de Gaza.
De son côté, le bureau du premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré lundi que, bien que la situation à Gaza soit difficile, Israël s’efforce de garantir l’acheminement de grandes quantités d’aides alimentaires dans la bande de Gaza. Ce dernier refuse d’affirmer qu’il existe une famine…
Écoutez Guillaume Lavallée, professeur invité à l’école de médias de l’UQAM et ancien chef de bureau pour l’Agence France-Presse à Jérusalem, lors d’une entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«La semaine dernière, un sac de farine était à 100 dollars américains le kilo. C'est là qu'on était rendu. On a des prix qui sont 50 fois plus chers qu'au Québec pour une population qui est dix fois plus pauvre. Donc, les gens n'y arrivent plus. Cette inflation, c'est parce qu'il n'y a rien sur les marchés…»